Nouvelle percée pour contrer un cancer du sein agressif
Récemment, l’équipe de Jean-François Côté, directeur de l’Unité de recherche en organisation du cytosquelette et la migration cellulaire à l’Institut de recherches cliniques de Montréal et professeur au Département de médecine de l’Université de Montréal, a franchi une étape importante dans ses travaux pour améliorer les traitements contre le cancer du sein HER2 positif. Le cancer du sein HER2 positif est un sous-type d'un cancer lié à un gène nommé HER2 dont l’expression favorise une forme agressive de la maladie. Touchant 20 % des femmes atteintes d’un cancer du sein au Canada, le cancer du sein HER2 positif est associé à un taux de mortalité élevé.
Publiée le 12 juillet dans la réputée revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, l’étude menée par Marie-Anne Goyette, doctorante au laboratoire de Jean-François Côté, dévoile une nouvelle cible thérapeutique hautement prometteuse pour combattre la maladie. Jean-François Côté et Marie-Anne Goyette répondent à nos questions.